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« Flight Simulator », un jeu vidéo de haut vol - Le Monde

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Publié hier à 14h58, mis à jour hier à 15h10

Un retour inespéré

Les amoureux de simulation aérienne n’y croyaient plus : après quatorze ans d’absence, la série des Flight Simulator, de Microsoft, fleuron de la simulation de vol grand public, fait son retour en boutique mardi 18 août (disponible à 69,99 €, 89,99 € et 119,99 €, selon les versions, ou gratuitement avec l’abonnement Xbox Game Pass pour PC à 4 € par mois). Le principe n’a pas changé en quarante ans : ce jeu pour PC propose de décoller de n’importe lequel des 37 000 aéroports modélisés et de parcourir le monde librement à bord de l’un des vingt appareils accessibles. La nouveauté, c’est la performance technique : jamais la planète n’avait été reproduite aussi fidèlement, au point qu’il est désormais possible de survoler la tour Eiffel, le Grand Canyon… ou sa propre maison.

Un transfuge d’Apple

Initialement programmé à partir de 1977 par le seul Bruce A. Artwick, le premier Flight Simulator connaît un tel succès sur Apple II, en 1979, qu’il vaut à son créateur un coup de fil de Microsoft. La jeune entreprise travaille alors en étroite ­collaboration avec IBM pour développer différents logiciels destinés à équiper une nouvelle gamme de micro-ordinateurs promise à un grand succès : le PC. En 1982, l’édition de Flight Simulator développée par Artwick pour Microsoft devient le premier logiciel de loisirs sur PC. Il serait très exagéré de dire qu’il a permis à Microsoft de devenir le géant qu’il est aujourd’hui mais il serait mensonger de prétendre qu’il n’y a pas contribué.

Un studio français à la manœuvre

Flight Simulator demeure pour son éditeur une spectaculaire vitrine technologique, censée notamment faire la démonstration de sa maîtrise du stockage de données dans le cloud. Graphismes, météo, trafic aérien… certaines des données du jeu sont tellement lourdes qu’elles sont en effet stockées sur les serveurs de Microsoft plutôt que sur l’ordinateur du joueur.

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Pour réussir cette prouesse technologique, l’Américain est allé chercher un studio indépendant… et français. Depuis 2002, les Bordelais d’Asobo Studio se sont en effet spécialisés dans les jeux vidéo techniquement à la pointe, tel que le gigantesque jeu de course FUEL, ou le très beau jeu d’aventure A Plague Tale : Innocence.

Un pilotage accessible à tous

Impeccable timing pour Microsoft : dans un monde post-confinement toujours cloisonné par la fermeture des frontières et les périodes de ­quarantaine, Flight Simulator apparaît comme le moyen le plus sûr de voyager à nouveau. Au point d’attirer l’attention d’un public plus large que celui des fanatiques d’aviation. Asobo Studio ne s’y est pas trompé, en proposant une série ­d’options pour rendre l’expérience accessible aussi aux pilotes du dimanche : ceux qui souhaiteraient simplement se balader, la tête dans les nuages, sans avoir à apprendre à manœuvrer un A320.




August 14, 2020 at 08:24AM
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