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Terrain favorable pour Amélie Oudéa-Castéra, nouvelle ministre des sports - La Gazette des communes

Dix-septième et dernière de l’ordre protocolaire, la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques Amélie Oudéa-Castéra apparaît particulièrement bien accueillie par les acteurs du sport des collectivités. Jacques Vergnes, président de l’association Sports et Territoires, évoque « un profil bien formaté pour la fonction ». Référence notamment « au parcours de sportive de haut-niveau de l’ancienne joueuse de tennis, qui a fait le choix des études avant d’entamer une brillante carrière dans le privé. De quoi lui offrir une vision public-privé intéressante par rapport à la mise en place de la gouvernance du sport ».

D’autant plus que la carte de visite de la nouvelle ministre de 44 ans fait aussi état d’un passé de dirigeante associative et de directrice générale de la Fédération française de tennis (FFT), poste qu’elle occupait encore il y a quelques jours.

Coprésident de la commission sport de l’Association des maires de France (AMF), David Lazarus explique « l’avoir côtoyée » à travers notamment une convention de partenariat signée en 2020, entre l’AMF et la FFT. L’occasion de se rendre compte qu’« elle a bien conscience du rôle des collectivités territoriales et du fait qu’elles constituent un acteur essentiel de développement du sport ».

L’association France urbaine dit également « se retrouver dans les premières interventions publiques de la ministre et sur certaines de ses priorités : les dimensions sociales du sport, le renforcement de la concertation et de l’esprit collégial dans les prises de décision et le soutien à l’insertion professionnelle des sportifs de haut-niveau ».

Un ministère plus influent ?

A la tête de l’Association nationale des élus en charge du sport (Andes), Patrick Appéré retient que la ministre « connaît parfaitement l’écosystème du sport français » et surtout qu’elle « a l’oreille du président » de la République. De quoi « amplifier la rénovation » du secteur, dans un ministère de plein exercice. « Notre réseau d’élus avait milité pour la reconnaissance de la place du sport dans la société et les débats gouvernementaux et la sortie de la tutelle de l’Education nationale ».

Marco Sentein, président de l’Association nationale des directeurs et intervenants d’installations et des services des sports (Andiiss) approuve également mais pointe « une inquiétude sur le fonctionnement des services déconcentrés » : les délégations régionales académiques à la jeunesse, à l’engagement et aux sports (DRAJES). Celle-ci « figurent au cœur des conférences régionales du sport (CRS) ». Autre question : « qui va avoir la main pour impulser les 30 minutes quotidiennes à l’école ? L’Education nationale ou le mouvement sportif ? »

Qui fait quoi ?

Ce besoin de clarté gagne aussi l’organisation autour de la gouvernance du sport. Jacques Vergnes plaide pour « un point d’étape sur le fonctionnement de l’Agence nationale du Sport (ANS) et la mise en place des CRS. Allons-nous dans le bon sens », interroge-t-il ?

Egalement vice-président de l’ANS, David Lazarus a déjà constaté que la ministre regardait cette agence « avec la volonté d’accompagner son évolution au plus près des territoires. Car aucun projet sportif de notre pays ne peut se développer sans s’appuyer sur les territoires ». Le maire de Chambly (Oise) insiste enfin sur la question des moyens financiers, « pour l’accompagnement du dispositif des 30 minutes de sport à l’école ».

Sans oublier, le vaste sujet de la vétusté des équipements sportifs : « il faut un plan d’urgence aussi bien pour des raisons énergétiques et de développement durable que pour favoriser le développement des pratiques à des fins de santé, etc », conclut-il. La ministre aura-t-elle la volonté et le poids pour l’impulser ?

Philippe Mahé, un préfet, directeur de cabinet

Breton, préfet du Finistère depuis le 29 juillet 2020, Philippe Mahé (65 ans) a été appelé par Amélie Oudéa-Castéra pour occuper le poste de directeur de cabinet. Maître en droit public, il a débuté sa carrière en 1981 à la fonction d’attaché puis de secrétaire général de la ville de Carhaix-Plouguer (Finistère). Passé notamment par Niort, Rochefort-sur-mer, il fut également Directeur général des services de la communauté urbaine de Nantes et de Toulouse métropole. En avril 2014, Philippe Mahé a été appelé auprès du Premier Ministre Manuel Valls en tant que conseiller « réforme territoriale et aménagement du territoire ». « C’est un vrai passionné de sport et il sait être à l’écoute », applaudit des deux mains le Finistérien Patrick Appéré (Andes).

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