Le plan d’investissements du mandat de la majorité cibourienne se déroule jusqu’ici sans accrocs, malgré une conjoncture générale tendue et les doutes de l’opposition quant aux choix de financement. Entre la continuité républicaine qui oblige à la concrétisation des projets engagés par l’équipe sortante, puis celle des engagements de campagne, le maire Eneko Aldana-Douat et son...
Le plan d’investissements du mandat de la majorité cibourienne se déroule jusqu’ici sans accrocs, malgré une conjoncture générale tendue et les doutes de l’opposition quant aux choix de financement. Entre la continuité républicaine qui oblige à la concrétisation des projets engagés par l’équipe sortante, puis celle des engagements de campagne, le maire Eneko Aldana-Douat et son équipe en arrivent, en cette quatrième année, à la phase opérationnelle de l’aménagement de la plaine des sports.
Pour un budget prévisionnel de 1,050 million d’euros (600 000 euros de subventions sont espérés), c’est la promesse faite : il en sera fini, à terme, du champ de mines qui ravage les pneus et amortisseurs des automobiles d’usagers en quête de stationnement. Terminées, également, les dépenses annuelles de reprises de voirie pour vainement tenter de boucher les trous creusés à un rythme de métronome par le passage des véhicules et les intempéries.
Mairie de Ciboure
Deux axes
« Depuis 2023 et l’ouverture de Landaburu Toki, qui abrite le dojo et la gymnastique, la fréquentation de la plaine a encore augmenté, rappelle le maire Eneko Aldana-Douat. Réaliser cet aménagement est devenu indispensable, de façon qu’elle soit plus confortable pour l’ensemble des utilisateurs. Aujourd’hui, en matière de stationnement, nous sommes plus sur un terrain vague qu’autre chose. C’est indigne. »
Dans un mouvement général développé depuis 2020 sur la commune, le projet a été pensé de façon globale. Il suit ainsi deux axes : un premier écologique, avec, comme aux abords de l’Untxin, une désimperméabilisation des espaces bitumés de l’aire de stationnement, soit une surface de 1 400 m² sur laquelle l’infiltration des eaux pluviales sera facilitée. 110 places végétalisées seront matérialisées.
Aux abords, une noue, reliée à une cuve de récupération de 100 m³, permettra de stocker ces mêmes eaux pluviales en vue de les réutiliser pour l’arrosage des espaces verts et le nettoyage. L’ensemble sera complété par 1 200 m² d’espaces verts arborés, l’installation de panneaux solaires sur le toit du centre technique municipal attenant et les deux éoliennes E-Tanaris aux abords de l’autoroute.
Cette première phase doit débuter dans les prochains mois (la date de début du chantier n’a pas été arrêtée).
Elle précédera une seconde tranche, en 2025, qui concerna la sécurisation de l’accès au site : « Avec l’espace polyvalent à quelques dizaines de mètres, il y a beaucoup de circulation sur l’avenue Jean-Poulou, reprend le maire. Et ça roule vite. L’objectif est donc de ralentir le trafic aux abords de la plaine des sports, et de connecter le site à l’espace polyvalent. »
Giratoire et quai
Le projet consiste en la construction d’un giratoire afin de distribuer les accès aux divers équipements, y compris le centre technique municipal. La piste cyclable existante sur les bords de la Nivelle sera par ailleurs prolongée jusqu’à la plaine des sports.
« En créant un quai, nous sécuriserons également la montée et la descente des bus transportant les sportifs qui viennent participer à des matchs ou compétitions. »
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Des sports
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